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21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 18:57

Dominique Venner-copie-1 Suicide de l'historien engagé Dominique Venner ce mardi 21 mai d'une balle dans la bouche en l'Eglise Notre Dame de Paris, haut lieu symbolique de l'histoire européenne où étaient sacrés les rois de France et où fut couronné Empereur Napoléon Bonaparte. Son dernier post sur son blog intitulé "La manif du 26 mai et Heidegger" (link) est à l'image de l'homme, un bon Européen, conformément à la terminologie de Nietzsche dont il avait lu et relu La Généalogie de la morale. Dominique Venner a écrit avec son sang le dernier chapitre de sa vie pour manifester sa fidélité à l'instinct de combat qui l'animait au service d'une vision du monde européenne homérique. Sur les traces de Drieu et Montherlant, le coup de feu de Dominique Venner illumine notre présent d'un éclair surhumain et guide notre main sur la crosse de l'avenir.

 

"Volonté – c’est ainsi que s’appelle le libérateur et le messager de joie."

 

Nietzsche in Ainsi parlait Zarathoustra – De la rédemption

 

 

 

 

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N
Lettre testament de Dominique Venner :<br /> <br /> "Je suis sain de corps et d’esprit, et suis comblé d’amour par ma femme et mes enfants. J’aime la vie et n’attends rien au-delà, sinon la perpétuation de ma race et de mon esprit. Pourtant, au soir<br /> de cette vie, devant des périls immenses pour ma patrie française et européenne, je me sens le devoir d’agir tant que j’en ai encore la force. Je crois nécessaire de me sacrifier pour rompre la<br /> léthargie qui nous accable. J’offre ce qui me reste de vie dans une intention de protestation et de fondation. Je choisis un lieu hautement symbolique, la cathédrale Notre-Dame de Paris que je<br /> respecte et admire, elle qui fut édifiée par le génie de mes aïeux sur des lieux de cultes plus anciens, rappelant nos origines immémoriales.<br /> <br /> Alors que tant d’hommes se font les esclaves de leur vie, mon geste incarne une éthique de la volonté. Je me donne la mort afin de réveiller les consciences assoupies. Je m’insurge contre la<br /> fatalité. Je m’insurge contre les poisons de l’âme et contre les désirs individuels envahissants qui détruisent nos ancrages identitaires et notamment la famille, socle intime de notre civilisation<br /> multimillénaire. Alors que je défends l’identité de tous les peuples chez eux, je m’insurge aussi contre le crime visant au remplacement de nos populations.<br /> <br /> Le discours dominant ne pouvant sortir de ses ambiguïtés toxiques, il appartient aux Européens d’en tirer les conséquences. A défaut de posséder une religion identitaire à laquelle nous amarrer,<br /> nous avons en partage depuis Homère une mémoire propre, dépôt de toutes les valeurs sur lesquelles refonder notre future renaissance en rupture avec la métaphysique de l’illimité, source néfaste de<br /> toutes les dérives modernes.<br /> <br /> Je demande pardon par avance à tous ceux que ma mort fera souffrir, et d’abord à ma femme, à mes enfants et petits-enfants, ainsi qu’à mes amis et fidèles. Mais, une fois estompé le choc de la<br /> douleur, je ne doute pas que les uns et les autres comprendront le sens de mon geste et transcenderont leur peine en fierté. Je souhaite que ceux-là se concertent pour durer. Ils trouveront dans<br /> mes écrits récents la préfiguration et l’explication de mon geste."
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