Parmi les sources d'inspiration du Surhomme de Nietzsche, il y a le comte Manfred du poète britannique Byron. On trouve la première fois l'expression de Surhomme sous la plume de Nietzsche dans une étude qu'il fit sur Manfred en décembre 1861 alors qu'il était encore élève au Collège royal de Pforta (il était alors âgé de dix-sept ans). Et en effet à la lecture de Manfred, on retrouve les mêmes thématiques qui feront florès dans Ainsi parlait Zarathoustra, notamment ce passage sur les figures du troupeau et du lion :
"J'ai dédaigné de me mêler à un troupeau, fût-ce pour être à la tête - même d'une troupe de loups. Le lion vit seul, ainsi suis-je." (Réponse de Manfred à l'abbé de Saint-Maurice)